Voici plusieurs citations que vous pourrez utiliser pour réfléchir, disserter ou juste pour le plaisir !
CLITON. Aussi, que vous cherchiez de ces sages coquettes
Qui bornent au babil leurs faveurs plus secrètes,
Sans qu'il vous soit permis de jouer que des yeux,
Vous êtes d’encolure à vouloir un peu mieux.
Loin de passer son temps, chacun le perd chez elles ;
Et le jeu, comme on dit, n’en vaut pas les chandelles. (I,1)
CLITON. Ah ! Depuis qu'une femme a le don de se taire,
Elle a des qualités au-dessus du vulgaire (I,4)
CLITON. J’appelle rêveries
Ce qu’en d’autres qu’un maître on nomme menteries (I,6)
DORANTE. J’aime à braver ainsi les conteurs de nouvelles,
Et sitôt que j’en vois quelqu’un s’imaginer
Que ce qu’il veut m’apprendre a de quoi m’étonner,
Je le sers aussitôt d’un conte imaginaire,
Qui l’étonne lui-même, et le force à se taire (I, 6)
CLARICE. Le dedans paraît mal en ces miroirs flatteurs,
Les visages souvent sont de doux imposteurs,
Que de défauts d’esprit se couvrent de leurs grâces !
Et que de beaux semblants cachent des âmes basses ! (II, 2)
DORANTE. Paris semble à mes yeux un pays de roman. (II 5)
ISABELLE. Il aura cru sans doute, ou je suis fort trompée,
Que les filles de cœur aiment les gens d’épée (III 3)
DORANTE. Le ciel fait cette grâce à fort peu de personnes :
Il y faut promptitude, esprit, mémoire, soins,
Ne hésiter jamais, et rougir encor moins (III, 4)
CLARICE. Un menteur est toujours prodigue de serments. (III, 5)
DORANTE. Mais pourquoi si peu croire un feu si véritable ? CLITON. À chaque bout de champ vous mentez comme un diable (III,6)
DORANTE. Je me suis souvenu d’un secret que toi-même
Me donnais hier pour grand, pour rare, pour suprême :
Un amant obtient tout quand il est libéral. (IV, 1)
CLITON. Les gens que vous tuez se portent assez bien. (IV, 2)
CLITON. Je croirai tout, monsieur, pour ne vous pas déplaire,
Mais vous en contez tant, à toute heure, en tous lieux,
Que quiconque en échappe est bien aimé de Dieu. (IV, 3)
CLITON. Il faut bonne mémoire après qu’on a menti. (IV, 5)
CLITON. Cette pluie est fort douce, et quand j’en vois pleuvoir,
J’ouvrirais jusqu’au cœur pour la mieux recevoir. (IV, 6)
CLITON. Les menteurs les plus grands disent vrai quelquefois. (IV, 7)
CLITON. Quoi, même en disant vrai, vous mentiez en effet ? (V, 4)
CLITON. Comme en sa propre fourbe un menteur s’embarrasse !
Peu sauraient comme lui s’en tirer avec grâce.
Vous autres qui doutiez s’il en pourrait sortir,
Par un si rare exemple apprenez à mentir. (V, 7)
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